Millas du Gers

Publié le 20 Novembre 2017

Millas du Gers - Par JPS68 (Travail personnel) [CC BY-SA 4.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons

Millas du Gers - Par JPS68 (Travail personnel) [CC BY-SA 4.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons

Le millas‎, typique pâtisserie d'origine paysanne de toute la Gascogne, est représenté par une grande quantité de termes, qui sont fonction à la fois des recettes et des terroirs. Millas vient de millet, graine utilisée avant que ne lui succède le maïs venu d’Amérique. En occitan, le maïs prend souvent le nom du millet : ''milh'', d’où le ''milhas'' ou ''milhade''. Le millas est également appelé « millassou » (« millassous » ou « millassons). ''Millassou'' s’applique de préférence aux versions sucrées (gâteaux). Selon Frédéric Mistral, le « mihas », « milhas » (Gascogne, Languedoc), « milhard » (Auvergne), « melhas » ou « melha » (Vivarais), est une « bouillie de farine de maïs, mets fort usité chez les paysans de l’Albigeois ».

 

En Gascogne centrale, le millas est connu sous le nom d’« armotes » (toujours au pluriel) : « ''armòtos, aramòtos'' : gaudes, bouillie de farine de maïs » ; de « cruchade » dans les Landes : « gâteau de maïs ; le plus souvent, les tranches sont passées à la graisse frite » ou dans le Médoc, « cruchoun » : bouillie de maïs moulée qu’on passe à la poêle à frire ou que l’on fait griller.

Rédigé par Michel Reyne

Publié dans #Dessert

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